Sarah Labelle est professeure des universités en Sciences de l’information et de la communication. Elle est rattachée au laboratoire d’études et de recherches appliquées en sciences sociales de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.

Les recherches de Sarah Labelle portent, d’une part, sur les politiques publiques de « la société de l’information » et de « l’ouverture des données », et d’autre part, sur les dispositifs et pratiques numériques dans les domaines des loisirs, de la sociabilité et de l’engagement. Elle développe des problématiques sur le pouvoir et les médiations tels qu’ils s’exercent et se déploient au sein de dispositifs et d’organisations. Elle cherche à comprendre le rôle des dispositifs dans la circulation des savoirs, des idées et de la culture tout en prenant en compte les différentes figures du public. Dans les différents projets de recherche collectifs auxquels elle participe, la question des transformations numériques est au cœur de l’attention que ce soit sur la régulation des algorithmes et de l’intelligence artificielle, sur les nouveaux enjeux de l’éducation aux médias et à l’information ou encore sur les transformations contemporaines de la culture. Ainsi, certains questionnements abordent spécifiquement les évolutions des processus de médiation en tant que propositions d’expérience et/ou de découverte à des publics.

Résumé de l’intervention

L’idée que les enseignant-es ne doivent pas passer à côté de nouveaux artefacts que sont les IA est très prégnante et conduit à un discours qui présente « l’intelligence artificielle » comme un « assistant » pour calmer toute crainte du remplacement des uns par l’autre. Communautés spécifiques, échanges et expérimentations sont nombreux à être mis en place pour comprendre comment les enseignant-es peuvent se saisir de ces artefacts. A partir de plusieurs enquêtes, la présentation cherchera à souligner les enjeux d’une réflexion sur les liens entre éducation aux médias et pratiques émancipatrices.