L’utilisation de l’ordinateur en apprentissage et des Technologies de l’Information et de la Communication maintenant, a toujours suscité un certain mirage, une utopie par laquelle il suffirait de mettre à disposition des machines ou des réseaux pour que les personnes subitement puissent apprendre seul ou en collectif.

Cela met en avant deux mythes. D’un côté, celui de la technologie toute puissante qui répond à l’ensemble des maux de l’usager et dispose de capacités adaptatives surpuissantes. De l’autre côté, celui de l’usager qui est capable de se métamorphoser en un apprenant autonome. Il nous faut donc raison garder et avoir une démarche plus pragmatique. Nous souhaitons accroître les capacités de la machine à supporter les activités des usagers, à les aider tout en prenant en compte les limites des systèmes. Cela a pour conséquence, d’une part, de définir des problématiques informatiques qui intègrent la dimension des usagers et, d’autre part, d’apporter des solutions humaines aux déficiences de la machine.

Dans cette intervention, nous présenterons des propositions aux questions de l’implication d’élèves dans des activités à distance et des moyens mis en œuvre pour soutenir, d’une part les élèves dans leurs activités et, d’autre part, les formateurs dans le suivi de ces. Nous appuierons notre exposé sur des exemples de prototypes qui ont été mis à l’essai en collèges, en formation universitaire et en formation d’adultes.

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