- Chercheur associé
- Laboratoire Techné
École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) - yannis.delmas@univ-poitiers.fr
- +33 (0)5 49 36 62 06
- MCF Épistémologie, histoire des sciences et des techniques
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La plus grande part actuelle du travail de recherche de Yannis Delmas se fait au sein du projet Repertorium Academicum Pictaviense.
Il s’agit d’un programme de numérisation des premiers registres conservés de l’université de Poitiers (16e et 17e siècles). Cette numérisation est conduite sous la forme d’une base de données orientée modèle (au sens « model-oriented » en usage en informatique historique, plutôt qu’au sens « model-driven » de la communauté bases de données en informatique). Ce travail s’inspire du projet allemand Repertorium Academicum Germanorum. Il est soutenu par le contrat de projet État-Région Poitou-Charentes 2007-2013.
Ce programme comporte deux aspects principaux.
Il s’agit d’abord de modéliser les données présentes dans les registres de grades et registres matricules de l’université de Poitiers. L’objectif est d’obtenir des données très structurées (et non seulement tabulaires) permettant d’effectuer des interrogations de bases ciblées et de faciliter les opérations de résolution de liens et de désambiguation des lectures. Cette modélisation a conduit à une mise en place d’une première modélisation et infrastructure, couvrant les données des années 1575 à 1637. À partir de 1637 la structure des données change ; une nouvelle analyse pour ce second jeu de données est en cours.
Le second travail, le plus important en quantité, consiste en la numérisation proprement dite : relevé, lecture, transcription sous forme numérique, codage et enregistrement dans la base de données. Les noms de lieux et noms de personnes sont ensuite étudiés, parfois en grand détail, de façon à rectifier les erreurs de lecture, d’écriture, désambigüer les dénominations et relier les données. Les nombreuses dénominations (et orthographes) d’un même lieu ou d’une même personne (René/Renatus, Des Cartes/Descartes, Lecoq/Gallus, etc.) et, inversement, l’homonymie compliquent cette tâche d’une façon qui demande un véritable travail d’historien et ne permet donc pas, aujourd’hui, de traitement automatique. À ce jour la base comporte près de 9 000 enregistrements de graduations, près de 4 000 noms de personnes et 230 lieux (pour près de 650 écritures).
Outre ces aspects principaux, la base de donnée se complète de photographies de certains registres. Ces images sont mises en relation avec les données textuelles structurées de façon à permettre un contrôle visuel lors d’une consultation. À ce jour nous disposons de plus de 1200 pages photographiées, dont plus de 700 consultables en ligne. Des notices biographiques et prosopographiques seront également ajoutées, peu à peu, à la base.
L’équipe chargée de la base de données se compose d’un petit noyau de trois enseignants-chercheurs complété d’un étudiant et de vacataires ponctuels.
Ma contribution est la suivante aux différentes opérations :
Antérieurement :