Cette intervention s'inscrit dans le courant récent de la psychologie positive initié suite à l'appel de Seligman et Csikszentmihalyi (2000) : elle souhaite éclairer ses contributions dans le champ des recherches spécifiquement dédiées aux effets induits par la généralisation croissante du déploiement des technologies numériques dans les systèmes éducatifs.

Dans un premier temps, il s’agira de clarifier la spécificité, en contexte d’usage des technologies numériques, de la psychologie de l’éducation positive qui se définit comme l’étude scientifique des conditions et des processus qui contribuent à la prospérité ou au fonctionnement optimal :

  1. des apprenants, personnels de l’éducation ou de la formation et autres acteurs de la communauté éducative ;
  2. des communautés (réelles, comme virtuelles) dans lesquelles ils travaillent ou apprennent ;
  3. des systèmes, organismes ou dispositifs d’éducation et de formation.

Dans un deuxième temps, s’appuyant sur les aspects essentiels de trois théories « positives » du self (cf. l’autodétermination, (Deci & Ryan, 2002), l’auto-efficacité (Bandura, 2005) et l’autotélisme (Csikszentmihalyi, 2006)), cette intervention sera l’occasion de soumettre la proposition d’un modèle sociocognitif de la persistance à vouloir jouer, travailler ou apprendre avec des autres, notamment dans des environnements numériques.

Enfin, la présentation du projet « Évaluation longitudinale du plan e-éducation de la ville de Bordeaux » (eEduc-Eval) sera l’occasion de présenter une tentative de mise en application concrète dans le cadre d’une méthode de gestion de projet qui renforce les intérêts mutuellement bénéfiques de l’ensemble des parties prenantes (politiques, institutionnels et chercheurs), tout en préservant l’indépendance de la recherche.

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